Parmi les oiseaux les plus courants qui se livrent à un comportement antis, on trouve des oiseaux chanteurs tels que le geai bleu, qui ont fait l'objet d'une étude approfondie menée en 2008 sur ce phénomène. Mais des espèces aussi variées que les corbeaux, les dindes et les hiboux ont toutes été observées se livrant au rituel mal compris..
Il existe deux types de fourmis: “passif” et “actif”. Dans une fourmi passive, les oiseaux se couchent sur les fourmilières, les plumes se répandent, permettant à des centaines de fourmis de se fourrer, grimpant entre leurs plumes. Au cours d'une activité sportive active, on a vu des oiseaux prendre des fourmis dans leur bec et les frotter frénétiquement sur leur corps et sous leurs ailes. Une fois l'exposition des fourmis terminée, les oiseaux mangent souvent les fourmis. Cependant, le comportement a également été observé chez des espèces qui ne mangent normalement pas de fourmis.
Depuis que le comportement a été observé pour la première fois, vers les années 1930, les ornithologues et les chercheurs ont tenté de trouver une explication. Un certain nombre de théories principales ont trait aux produits chimiques produits par les fourmis elles-mêmes. De nombreuses espèces de fourmis observées dans le comportement anting appartiennent à la sous-famille des Formicinae, qui produisent de l'acide formique lorsqu'elles sont menacées. Cet acide formique pourrait alimenter la fonction de comportement anting de plusieurs façons.
Selon une théorie, l'acide sécrété par les fourmis tue les acariens et autres parasites susceptibles de tenter de prendre racine dans les plumes d'un oiseau. Une autre possibilité est que l'acide formique agisse comme une sorte de baume naturel, apaisant les irritations causées par la mue..
Selon une autre théorie, les fourmis sont un moyen de préparer les fourmis à être mangées. En frottant les fourmis sur leurs ailes et en les forçant à sécréter leurs acides, le fluide nocif est drainé, ce qui les rend sûres pour la consommation. Les auteurs de l'étude sur le geai bleu soutiennent que cette hypothèse semble être la plus probable, car les oiseaux qu'ils ont observés mangent des fourmis équipées d'acide non-formique sans les essuyer sur les ailes..
Enfin, comme le notent NPR et Vice, il est possible que l'antenne des oiseaux se sente bien. Cette théorie postule que l'acide formique produit par les fourmis pourrait agir comme une sorte de stimulant pour les oiseaux, voire créer une dépendance. L'idée est soutenue par les oiseaux sautillant faire pendant qu'ils frottent leurs ailes. Dans le livre 2011 Guide de terrain sur la faune urbaine, L’auteur Julie Feinstein appelle l’acide formique «herbe à chat».
Les avis sont encore partagés sur le fait de savoir si les oiseaux se baignent dans de l’acide pour fourmis pour se nourrir, pour la propreté, pour le plaisir, ou pour une combinaison des deux. Pour compliquer davantage les choses, des oiseaux ont également été observés en train de se comporter avec d'autres choses que les fourmis, notamment les coléoptères, les mille-pattes, les zestes de citron et même les mégots de cigarettes. Il reste l'un des mystères les plus délicieux du royaume aviaire.