Rencontrez l'artiste pour faire de délicieux édredons

De jour en jour, Tania Denyer, résidente du Canada en Ontario, est assistante juridique et mère de deux enfants. Mais dans ses temps libres, elle fabrique des courtepointes (et de plus petites «quiltlets») qui se nourrissent de nourriture et de ce qui se trouve dans ses armoires de cuisine. Elle a toujours été une «créatrice», avec une passion pour l'illustration. Mais il y a 22 ans, à l'âge de 27 ans, une collègue de travail a apporté un bloc de couette avec un motif de tasse à thé. Denyer, qui se dit "un hipster avant que les hipsters soient cool", a été séduite. Cette même collègue, voyant son intérêt, l'a inscrite à un cours de courtepointe. Denyer se souvient avoir pensé: «À quel point cela peut-il être difficile?

Un plateau de dinde reçoit le traitement.

Même si Denyer avait déjà cousu un peu auparavant, la courtepointe était un monde complètement différent. Denyer dit que la seule chose qui l'a poussée à continuer, c'est l'expérimentation. Au début, elle dépendait des modèles des autres quilteuses avant de commencer à fabriquer elle-même. Puis, au lieu d'utiliser des tissus à motifs, elle a opté pour des couleurs unies, les utilisant «de la même manière qu'un peintre utilise des peintures». Elle cite les découpes d'Henri Matisse avec du papier de couleur comme source d'inspiration et coupe souvent son tissu librement former avant de construire ses courtepointes et couettes.

Bonbons japonais tels que dango et sando aux fruits, en forme de couette.

En fin de compte, tout se résume à l'art. «Je suis frustrée par la perception que les courtepointes ne sont pas de l'art, mais simplement de l'artisanat», dit-elle. «Si un sculpteur utilise du marbre, un peintre, pourquoi ne peut-elle pas utiliser le tissu comme support et être considérée comme un artiste?» Son intérêt pour la nourriture en tant que sujet principal a également pour effet d'élargir la définition de l'art. Surtout parce que les femmes artistes et cuisinières du textile ont longtemps été négligées. «À mon avis, les femmes font de l'art chez elles depuis toujours», déclare Denyer. "La nourriture est un élément clé de l'art des femmes."

Gardant cela à l'esprit, beaucoup de ses petites couvertures sont conçues pour être suspendues au mur plutôt que sur un lit. À juste titre, elle était récemment artiste en résidence à la Cotton Factory à Hamilton, en Ontario, une ancienne usine de coton qui est maintenant un espace de travail collaboratif pour les créatifs..

Denyer a exposé cette couette en forme de beignet à la QuiltCon de cette année.

Ces jours-ci, elle s’intéresse particulièrement à certains aliments. Une courtepointe récente contenait une bouteille d'épices vintage (Denyer a toujours été fascinée par les emballages alimentaires) et une autre, plus grande, a présenté un arrangement de bonbons japonais, avec des dessins réalisés par elle-même et son compatriote artiste canadien Geri Coady. Tout en montrant une courtepointe à la QuiltCon («Oui, il y a une QuiltCon»), elle a pris la photo d'un petit-déjeuner au dîner qu'elle va maintenant recréer en tissu. "Même un simple repas est un art aussi."

Une bouteille d'épice vintage obtient le quiltlet traitement.

Denyer envisage actuellement de rendre une série de bouteilles d'épices vintage en tissu, tout en réfléchissant au concept de courtepointes d'art abstrait. Mais elle a également poursuivi son travail d'illustration. (Une récente série de dessins a mis en évidence les emballages alimentaires, en particulier les piliers canadiens tels que Five Rose Flour et Windsor Salt.) L’objectif, dit-elle, est de combiner ses deux passions en une et de devenir un jour un créateur de tissu..

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